La sketchnote réalisée l’a été à partir des travaux de Stéphanie Mazza.
Stéphanie Mazza est enseignante-chercheuse à l’Inspé de Lyon. Elle réalise des enseignements de psychologie cognitive et neurosciences cognitives pour les futurs enseignants qui seront professeurs des écoles.
Elle est également chercheuse au Centre de neurosciences de Lyon et ses projets de recherche s’intéressent aux liens entre sommeil et performances cognitives, à la fois chez l’enfant et l’adolescent.
L’importance de pouvoir avoir des connaissances sur le développement cognitif de l’enfant, pour un enseignant, va être de pouvoir adapter ses activités mais aussi sa posture.
Les connaissances en termes de développement cognitif ont beaucoup évolué ces denrières années, il est important de les prendre en considération.

Points à retenir :

Un développement hétérogène : chaque enfant arrive avec son propre bagage et développe des fonctions cognitives à son rythme. Cette réalité invite à différencier et à observer finement les élèves.
Une évolution dynamique plutôt que linéaire : les apprentissages ne suivent pas un modèle piagétien figé. L’enfant progresse par alternances, régressions parfois, avec des moments de manifestation spontanée de compétences qu’il faut savoir repérer.
Des implications pédagogiques concrètes : proposer des activités ajustées (ni trop simples, ni trop complexes), s’adapter au développement de chaque enfant, être attentif aux moments où il manifeste spontanément des compétences, respecter son rythme et multiplier les situations d’observation.

Bien que pensée pour la maternelle, cette réflexion sur le développement cognitif et l’observation bienveillante des élèves nourrit la posture enseignante à tous les niveaux. Elle rappelle l’importance de ne pas enfermer les élèves dans des attendus rigides et de valoriser leurs progrès dynamiques.

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